
Yaoundé, 22 avril 2025 (CAPnews) – L’US Avellino, club de football basé en Campanie, entretient une tradition aussi insolite que fascinante : depuis 70 ans, chacune de ses promotions en division supérieure coïncide avec la mort ou la renonciation d’un pape. Six fois, le destin du club s’est ainsi lié à celui du Saint-Siège, créant une légende mêlant sport et symbolisme religieux.
Une corrélation statistiquement improbable, mais historiquement vérifiée, qui intrigue autant les supporters que les observateurs. La disparition du pape François à 88 ans, annoncée lundi, plonge le monde catholique dans le deuil. À Avellino, cette nouvelle suscite des sentiments contrastés : si la tristesse prévaut, certains supporters entrevoient paradoxalement un espoir sportif. Le club, emblématique de la région napolitaine, pourrait en effet connaître une nouvelle ascension, perpétuant cette étrange tradition née d’un concours de circonstances historiques.
Tout commence en 1958, avec la mort de Pie XII. Cette année-là, l’US Avellino est promu en division supérieure après une 3ᵉ place en championnat, grâce à une règle de répartition géographique. Sans lien apparent avec la papauté à l’époque, cet événement marque le début d’une série de coïncidences : à chaque vacance du trône pontifical, le club grimpe d’échelon. Une saga où le sacré et le profane s’entremêlent, nourrissant mythes et spéculations.