
Luanda, 23 avril 2025 (CAPnews) – Du 22 au 25 avril 2025, Luanda, capitale de l’Angola, a réuni des experts, décideurs et partenaires africains pour discuter des défis liés à la sécurité maritime et au développement de l’économie bleue dans le Golfe de Guinée, en particulier en Afrique centrale. Durant quatre jours, les participants ont actualisé des textes stratégiques et partagé des solutions pour transformer cette zone en un pôle économique et touristique durable. Les débats ont intégré des enjeux clés comme les énergies renouvelables, l’agriculture, la protection environnementale et la lutte contre l’insécurité, marquée par la piraterie ou la pêche illégale. Des réunions sectorielles, notamment avec les chefs d’États-majors de la CEMAC, ont souligné l’importance d’une coopération renforcée pour sécuriser les eaux régionales.
« Une politique intégrée pour les mers et eaux continentales »
L’objectif central était de finaliser et améliorer les documents adoptés lors de la conférence maritime de Kinshasa, en ciblant trois axes : une politique intégrée pour les mers et eaux continentales, une stratégie régionale pour l’économie bleue, et une gouvernance maritime efficace. Le ministre angolais de la Défense, João Ernosto Dos Santos, a insisté sur la nécessité de moderniser ces cadres pour répondre aux réalités actuelles. Ces travaux préparent la 2ᵉ édition de la Conférence maritime d’Afrique centrale (COMAR 2), prévue en mai 2025 à Malabo, en Guinée équatoriale.
« Instaurer une stabilité durable et exploiter le potentiel de l’économie bleue »
Le Golfe de Guinée, zone stratégique mais fragilisée par les conflits et les trafics, reste un défi pour les organisations sous-régionales comme la CEEAC et la CEDEAO. La Commission du Golfe de Guinée, créée en 2001, joue un rôle clé en facilitant la coopération entre ses États membres (Angola, Nigeria, Ghana, etc.) pour résoudre les litiges liés aux ressources naturelles. Cet événement à Luanda illustre la volonté des pays africains de mutualiser leurs efforts pour instaurer une stabilité durable et exploiter le potentiel de l’économie bleue.

