
Séance d’information sur l’hémophilie, Archives (D.R)
Yaoundé, 20 avril 2023 (CAPnews) – 1000 personnes, il y a 5 ans. Près de 2000 en 2023. Le nombre des personnes souffrant d’hémophilie au Cameroun connaît au fil des années une nette progression. Pire, seulement 200 d’entre elles peuvent se permettre un suivi régulier alors même qu’il est totalement gratuit, au centre de traitement de l’hémophilie du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Yaoundé. Au Cameroun et dans bien des pays africains et sud-américains, l’hémophilie souffre des préjugés. Certains y voient de la sorcellerie, d’autres une mauvaise alimentation. Pour le Dr. Sanda Souoré, médecin au CHU de Yaoundé « l’hémophilie est un problème de coagulation sanguine. Elle est due à un déficit des protéines 8 ou 9 qui aident à la coagulation du sang ».
A l’occasion de la Journée mondiale de l’hémophilie qui se célèbre le 17 avril, Serges Désiré Takou, président de l’Association des hémophiles du Cameroun a indiqué qu’il existe au Cameroun trois grands centres hospitaliers habiletés à prendre en charge les personnes souffrant de l’hémophilie : le CHU de Yaoundé, l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Douala et l’hôpital de Tibati dans la région de l’Adamaoua.